top of page

"LA BEAUTÉ

EST L'HÉRITAGE QUE J'AIMERAIS LAISSER

À LA COMMUNAUTÉ DE MASCOUCHE"

- WILLIAM DYSON MOORE

Dès lors, il caresse un rêve précieux : celui de posséder un jour un coin de pays qu’il pourra façonner selon sa vision, en parfaite harmonie avec la nature. C’est en mai 1944, lors d'une visite à Mascouche, que l’opportunité se présente : une ferme abandonnée, le long d’une rivière et voisine d’un vaste domaine jadis seigneurial. Sa femme, Dora Casement, l'inspirera pour son jardin.

La maison de Monsieur Moore

 

Le pavillon du Jardin est le résultat de rénovations apportées à la maison du fondateur, William Dyson Moore. Ces rénovations l'ont transformée en une salle polyvalente propice à la fête dans un cadre enchanteur. Elle peut accueillir 50 personnes. Vous pouvez suivre l'évolution des travaux en photos.

 

Construite autour de 1945 et modifiée au cours des années, la maison de M. Moore, bien que riche en histoire, avait besoin de beaucoup d'amour pour en faire un pavillon accueillant pour les visiteurs.

 

Grâce à la participation financière du Centre Desjardins aux entreprises de Mascouche qui a cru en son plan de relance et à une subvention de Tourisme Lanaudière, l'équipe a pu transformer la maison en salle polyvalente pouvant être louées pour des événéments spéciaux.

 

De nombreux bénévoles ont travaillé aux rénovations de la maison, en plus de l'entrepreneur embauché par la Fondation Dyson Moore qui gère le Jardin. La rénovation de ce pavillon était peu probable pour de nombreux acteurs du milieu. Toutefois, elle est maintenant la preuve probante que l'union des forces du milieu est porteuse de grandes réalisations... comme le disait Monsieur Moore... " Un pas à la fois ! "

Un héritage à préserver

 

William Dyson Moore décède en 2002 après avoir réalisé son rêve de voir son jardin acquis par la Fondation Dyson Moore qui en assurera la continuité. Son grand complice, Richard Dupuis, président de la Fondation depuis sa création 10 ans plus tôt, poursuit sa mission et lui conserve sa vocation touristique et éducative. Il décède à son tour en 2007 après avoir donné une grande partie de sa vie au Jardin. On assiste alors à un essoufflement des ressources et à la fermeture du Jardin.

Le Manoir de Mascouche

 

William Dyson Moore entretenait une relation amicale avec la "Millionnaire de Mascouche", Mrs. Hazel Kemp Colville qui était propriétaire du Domaine seigneurial de Mascouche et du Manoir qu'elle avait fait rénover dans les années 30. Voisin du Jardin Moore, le Manoir de Mascouche est un joyau patrimonial à préserver pour lequel les administrateurs de la Fondation Dyson Moore ont développé au fil des ans un grand intérêt. 

 

C'est ainsi qu'ils ont décidé de le mettre en valeur en faisant produire par le peintre Patrick Larrivée une murale de 8 pi x 20 + 8 pi qui surplombe une plate-bande qui rappelle le jardin de Madame Colville. Ce projet est réalisé grâce à une contribution financière provenant de l'entente de développement culturel intervenue entre la Ville de Mascouche et le ministère de la Culture et des Communications.

La relance

 

En 2012, un groupe de bénévoles motivés reprennent le flambeau et présentent un plan de relance pour conserver et développer ce joyau. Le plan de relance est alors adopté par une nouvelle mouture de membres sensibilisés à l'oeuvre de M. Moore et par les acteurs du milieu qui acceptent de financer le projet. 

 

Fermé pendant trois ans, le jardin ouvre à nouveau ses portes en 2015, année du 30e anniversaire de la création du Jardin.

UN VISIONNAIRE

 

Vous pourrez vous procurer à la boutique du Jardin le livre "Un visionnaire" qui raconte la vie de William Dyson Moore, ses premiers pas vers la réalisation de son rêve et la création de la Fondation Dyson Moore pour assurer la continuité du Jardin, Ce livre contient 85 chroniques écrites par le fondateur et publiées dans le journal La Revue entre 1993 et 1996. La lecture de ces chroniques nous permet de nous imprégner de sa philosophie avangardiste.

Un pionnier

du développement harmonisé

 

Le teint rosé, le corps droit et fier, l'allure déterminée, William Dyson Moore, né le 12 juillet 1908, aurait pu faire la leçon à beaucoup d'entre nous. Sa grande modestie le gardait bien toutefois de donner des conseils. Il aimait plutôt nous faire partager son expérience par des histoires, imageries tirées de son passé riche en événements ou de ses nombreuses lectures sur des personnages célèbres.

 

Issu de parents qui ont émigré de Grande-Bretagne pour s’établir à Montréal, William Dyson Moore grandit dans un milieu qui apprécie la qualité de vie montréalaise. D’abord comme coiffeur pour dames, William Dyson Moore est appelé à côtoyer la bourgeoisie montréalaise. C’est ainsi qu’il cultive sa passion pour la nature humaine en même temps que son goût inné pour la beauté. Alors que le Québec est plongé dans la récession, il a la chance de voyager. En Nouvelle-Angleterre, il est frappé par l'harmonie du développement qui y règne.  

bottom of page